DEHORs
Les rues sont vides, les magasins fermés, les places désertées, même pendant un week-end ensoleillé.
Ralentir. Comme lors du premier confinement, pour moi ce mot décrit vraiment bien la situation. Le rythme passe d’effréné à lent. Le calme envahit l’espace. L’extérieur devient presque silencieux, vide. Nos sens se retrouvent engourdis. Mais ce temps qui s’allonge et l’absence des bruits urbains permettent d’observer et d’écouter la nature. Ici, la quiétude extérieure est investie par le bruit des vagues et le chant des oiseaux.
Quand tout le monde se retrouve à l’intérieur, l’extérieur change de visage, de voix et d’atmosphère. C’est ce changement, cette ambiance un peu inédite que j’ai voulu mettre en avant à travers ces photos. Car même si tout semble avoir lieu chez soi, il est finalement tout aussi intéressant de prêter attention à ce qui se passe au-delà de nos murs.
Ana HIQUET-SANCHEZ
Crédits photos : Ana HIQUET-SANCHEZ